Les maternités s’engagent à respecter douze critères, comme la possibilité de “vivre un accouchement démédicalisé”.
C’est une mesure visant à répondre aux cas de violences obstétricales dénoncées par de nombreuses femmes, notamment à la suite de leur accouchement. Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a présenté jeudi 17 octobre un nouveau label, attribué aux maternités “qui s’engagent à mettre la bienveillance au centre” de leurs activités et “qui acceptent la transparence” sur leurs pratiques.
Ce label, dont le projet avait été annoncé à la fin de 2017, est l’une des réponses de la profession aux accusations de violences obstétricales qui avaient émergé quelques mois plus tôt sur les réseaux sociaux et dans les médias, témoignant de gestes médicaux inappropriés ou pratiqués sans consentement.
Les maternités labellisées CNGOF s’engagent à respecter douze critères, tels que la possibilité pour les patientes de “vivre un accouchement démédicalisé” en l’absence de facteur de risque, l’amélioration de l’information des femmes enceintes ou la transparence sur leurs taux d’épisiotomie, d’accouchements déclenchés et de césariennes, a expliqué le président du CNGOF, Israël Nisand, au cours d’une conférence de presse.