Catherine Gueguen, pédiatre formée à l’haptonomie et à la Communication Non Violente (CNV), a fait découvrir au grand public, grâce à deux livres à la fois accessibles et savants *, les notions de bienveillance, d’empathie. Elle explique ici ce que nous apprennent les dernières découvertes des neurosciences affectives et sociales sur le jeune enfant et le développement de son cerveau. Son souhait : que les professionnels de la petite enfance s’en inspirent pour revoir leurs pratiques.
Les Pros de la Petite Enfance : Pédiatre, vous vous êtes formée à l’haptonomie, puis vous avez découvert les neurosciences affectives et sociales.
Cela a été une révélation ?
Les neurosciences affectives et sociales m’ont donné, moi qui ai pratiqué la pédiatrie pendant plus de trente ans, une autre vision de l’enfant. Elles constituent un apport considérable dans la connaissance du développement de l’être humain. Et surtout maintenant on sait exactement ce qu’il faudrait faire pour que l’enfant se développe bien. Ce n’est plus une question d’intuition, c’est le début de la connaissance scientifique.